Le magnétisme animal

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OBSERVATION II

ANNE(1882)

HYSTÊRIE.- HEMIANESTHESIE DROITE. - NOCTAMDULISME. - .NEURISABILITÉ

Dans le courant de Tannée de 1882 j'ai eu l'occasion plusieurs fois d'observer un jeune homme, M. M..., Agé de dix-neuf ans, sujet à des attaques hystériformes.

Voici tout d'abord quelques renseignements sur ses antécédents de famille et personnels.

Son père est mort à l'âge de trente-trois ans des suites d'un refroidissement. Il était fortement constitué.

Sa mère est vivante, Agée de quarante-deuxans, grande et forte, bien portante.


Il a deux frères plus jeunes, dont l'un âgé de quinze ans, et paraissant bien portant.

Il a aussi une sœur plus jeune âgée de treize ans, bien portante, mais très nerveuse, dit-on.

M. M..- déclare n'avoir jamais été malade ayant ses attaques.

Ilest grand,fort, bien constitué.

Son seul défaut physique consiste dans un leger degré de strabisme interne. Je remarque aussi que les paupières supérieures sont un peu abaissées et récouvrent une partie de la cornée, donnant ainsi au regard un aspect particulier et qui frappe tout d'abord.

Les cheveux sont blond châtain. La barbe est naissante. C'est un garçon instruit, aimant le travail, intelligent, mais très tourmenté par la pensée d'atteindre une situation matérielle meilleure que celle dans laquelle il se trouve.

Aussi il y a un an, à la suite de longs tourmentsprovenant de ce qu'il ne gagnait que vingt-cinq francs par mois dans un modeste emploi, il devint somnambule ou plutôt noctambule.

Ses parents entendirent plusieurs fois du bruit dans sa chambre la nuit, pendant qu'il se levait et essayait de jeter son matelas par la croisée. Ils l'entendirent aussi plusieurs fois parler, se plaignant du directeur de l'administration dont il faisait partie, criant qu'il voulait l'étouffer parce qu'il ne le payait pas assez, etc.

Ifs crurent devoir l'en prévenir.

D'autres fois il se levait pour achever ses travaux de comptabilité, mais il n'en avait pas conscience, à tel point qu'au réveil, lematin, il était tout surpris de trouver son travail achevé, et très exactement, alors que la veille au soir il l'avait à peine commenee. Cette constatation faite plusieurs fois par lui le confirma dans ce «|uc lui avaient dit ses parents.

Sa première attaque nerveuse (attaque hystériforme) eut lieu dans la nuit de Noël 1881, il y a cinq mois et demi. Elle consistait en mouvements désordonnés, convulsifs toni-cloniques, sans écume a la bouche, s'accompagnant de cris gutturaux, de paroles diverses, avec absence de la conscience. Cette attaque dura une heure et demie et cessa peu à peu. A la suite il se sentit brisé toute la journée.

Depuis il a eu deux autres attaques hystériformes, la deuxième le jour de Tan 1882, la troisième a la fin de janvier dernier. Je fus appelé pour cette troisième attaque à laquelle j'assistai. Il se débattait dans son lit, parlant, criant, délirant, prononçant des phrases anglaises, souvenirdesleçons d'anglais qu'il prenaitldepuisquelque temps. Ses mouvements étaient exécutés avec une force telle que quatre vigoureux voisins amis de la famille, et qu'on avait été chercher, avaient de la peine à la maintenir. Par moments il semblait avoir conscience de son état et répondait à mes questions : cet état ne durait que quelques secondes, et il retombait ensuite dans le délire avec mouvements convulsifs et cris gutturaux comme s'il eût beaucoup souffert. Je m'emparai de ses mains que je serrai dans les miennes. Peu à peu il survint un peu de calme. Enfin l'attaque prit fin après avoir duré une demi-heure ou trois quarts d'heure, alors qu'autrefois elle durait au moins une heure et demie ou même deux heures et demie.

Depuis le 1 février 1882 il ne se lève plus la nuit.

Tels sont les renseignements que j'ai recueillis et notés en juin 1882.

Dans le courant de ce même mois j'ai pu procéder à l'examen de l'état de sa sensibilité et faire quelques expériences intéressântes.

ETAT DE LASENSIBlLITE GENERALE

Toute la moitié droite du corps est insensible, d'une manière presque absolue, au toucher, ala douleur et à la température. Quel que soit l'écart des deux branches de l'esthésiomètre la prèssion des deux pointes n'y donne lieu qu'a une sensation unique, et celte sensation est localisée entre les deux pointes.

A gauche il perçoit en général les deux pointes de l'esthésiomèlre distantes de 1 millimètre.

Il s'est aperçu qu'il sentait davantage la fatigue, à la suite d'efftorts musculaires, a gauche qu'à droite, même après un travail relativement moins fatigant que s'il était fait avec le bras droit.

ÉTAT DE LASENSIBILITÉ SPECIALE

Les sens sont moins fins à droite qu'à gauche.

OUIE

Il n'entend à droite le tic-tac do 1a montre, que si elle est appliquée contre le pavillon de l'oreille; à gauche l'ouïe est normale,

VUE

Il voit très distinctement avec l'œil gauche seul, et s'il ne regarde qu'avec l'œil droit il voit comme un brouillard.

Avec l'œil droit seul et devant une fenêtre bien éclairée, il ne lit distinctement qu'à 16 centimètres les caractères de 1 millimètre mais avec l'œil gauche il peut les lire distinctement à 47 centimètres.

Avec l'œil droit, la couleur jaune lui parait blanc sale ou grise, le vert : bleu foncé; le bleu : bleu clair.

Avec l'œil droit il ne distingue pas le rouge clair du rouge foncé, et le violet clair du violet foncé.

Avec l'œil gauche il distingue toutes les couleurs.

Les deux pupilles sont mobiles, mars la droite est légèrement dilatée.

ODORAT

Il est faible a droite.

GOUT

Il est faible du côté droit. Aussi d'instinct il mange du côté gauche.

Cette différence dans l'état delà sensibilité générale et spéciale existerait depuis le début du somnambulisme ou noctambulisme.


EMPLOI   DE  LA  FORCENEURIQUE  CIRCULANTE

EXPÉRIENCE MONTRANT LIMPRESIONABILITE|DIFFERENTE DE LA MOITIÉ I.ATÉRALE DROITE ET DE LA MOITIE LATÉRALE GAUCHE DU SUJET AU IOINT DEVUE D'UN TROUBLE GENERAL OU D'UN ARRET DE LA PAROLE PROVOQUE  CHEZ CE MEME SUJET PAR L'OPPOSITION DE COURANTS NEURIQUE NATURELES

Les expériences suivantes niellent en relief d'une manière frappante cette différence du degré de sensibilité dans les deux moitiés latérales du corps, et celle propriété en vertu de laquelle j'agis par ma présence autrement sur sa moitié latérale droite que sursit moitié latérale gauche.

PREMIERE EXPÉRIENCE

Le sujet étant debout, je me place à sa droite, il accuse alors de la fatigue, de la lassitude, une sorte de gène générale, et si à ce moment il a sa jambe droite relevée il ne peut plus la maintenir dans cette position et la laisse retomber, vaincu par la fatigue.  Je me place ensuite à sa gauche, il n'éprouve aucune fatigue, aucun malaise, et il peut tenir a son aise l'une ou l'autre jambe relevées.

DEUXIEME EXPÉRIENCE

Après l'avoir prié de compter à haute voix, je me place à sa droite (du côté anesthésie) : il éprouve d'abord une certaine gêne pour parler, pour émettre des sons, puis il ne le peut plus et se tait, arrêté par l'effort impuissant qu'il fait pour parler. Je me place au contraire a sa gauche : il continue à parler sans s'interrompre et sans éprouver lu moindre trouble. Si alors je place mon extrémité dans le champ de la moitié droite du corps, il éprouve de l'embarras.

1. Par opposition aux courants neuriques artificiel*, c'est-à-dire & des courants communiques à des objets inanimés de forme allongée.


TROISIEME EXPERIENCE

Je dis au sujet de compter à haute voix, puis je fais le tour de sa personne, et je remarque qu'il cesse de compter pendant que je parcours le demi-cercle de la moitié latérale droite de son corps, etse remet à compter dès que j'entre dans le demi-cercle de sa moitié latérale gauche.

Lorsqu'il recommence a compter il éprouve une sorte de soulagement; la voix s'était arrêtée dans l'attitude d'un effort expiratoire brusquement interrompu, et le son se fait entendre brusquement aussi. Si le dernier nombre prononcé a été interrompu dans son milieu, il est achevé ensuite.

Ces trois expériences ont été répétées plusieurs fois et toujours avec des résultats identiques.

QUATRIÈME EXPÈRIENCE

Le sujet étant debout je me place debout aussi à sa gauche, et je l'invite à compter à haute voix, ce qu'il fait sans éprouver la moindre difficulté. Puis avec ma main droite dirigée vers le sol je fais le tour de sa tète à la distance de 7 à 8 centimètres tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre et en partant du niveau de ta tempe gauche pour y revenir ensuite par le côté opposé.

Dès que la main qui lait ainsi le tour de la tète, décrivant un cerele fictif, passe en regard de la moitié droite de cette région le maladc cesse de compter, et il recommence à compter des que la limite qui sépare les deux moitiés latérales du corps a été franchie. Cette expérience n'est qu'une variante de la précédente. La seule différence consiste en cequeau lieu d'employer l'ensemble démon corps je n'ai fait intervenir qu'une portion de mon corps : la main. Il me raconte que, causant avec son chef ouavec certaines autres personnes, pourvu que ce soit pas un enfant, il se trouve dans l'obligation do présenter son côté gauche ou soit de se placer a la droite de la personne, parce que placé dans la situation opposée il lut est difficile de s'expliquer et aussi de bien entendre ce qu'on lui dit.

Lorsqu'il est au théâtre il est forcé de se placer à l'extrémité d'une rangée de stalles ou de fauteuils de manière a n'avoir personne à sa droite. La présence d'une personne a sa droite l'agace, lui donne du malaise.

Nous pensons que dans ces trois genres d'expériences et dans les faits que le sujet nous a racontés, c'est la force neurique circulante du sujet neurisateur conscient ou inconscient de son rôle qui agit sur le sujet neurisable.

EXPERIENCES MONTRANT L'IMPRESSIONABILITE DIFFERENTE DELA MOITIE LATÉ. RALE DROITE ET DE LA MOITIÉ LATERALE GAUCHE DU SUJET AU POINT DR VUE OU SOUMEIL ET DU REVEIL PROVOQUÉS CHEZ LUI PAR L'OPPOSITION DE COURANTS NEURIQUES NATURELS.

PREMIERE  EXPERIENCE

Je m'assieds à sa droite parallèlement à toutes les parties de son corps, et dans le même sens.

Après une demi-minute il éprouve de la fatigue, de la lassitude, puis peu à peu les paupières s'abaissent en tremblotant, et après trois minutes il est endormi.

DEUXIÈME EXPÉRIENCE

Je m'assieds alors à sa gauche parallèlement et dans le même sens, et aprés une minute il est réveillé complètement. Tout d'abord il ouvre peu â peu les paupières. Puis il frotte ses yeux qui à ce moment présentent de la congestion conjonctivale. Je lui demande pourquoi il frotte ses yeux, il répond qu'il y éprouve des picotements.


TROISIÈME EXPÈRIENCE

Si après m'etre assis à la droite du sujet, parallèlement et dans le memesens, et avoir ainsi provoqué un commencement de sommeil, je viens â me placer en sens inverse de ce même côté de maniérée ce que nos membres inférieurs aient une direction opposee et aussi parallele que possible, le sommeil continue et s'accuse davantage.

EXPERIENCES MONTRANT L'ACTION DES COURANTS NEURIQUES D'UNIS REGION LIMITEE DU SUJET NEURISATEUR SUR LES COURANTS NEURIQUES D'UNE RÉGION LIMITEE DU  SUJET NEURISABLE.

PREMIEREPHBUIBnS EXPERIANCE

.Si je liens parallèlement mon bras droit a quelques centimètres au-dessus du bras gauche du sujet de manière à ce que ma main atteigne son épaule, et celle du sujet mon aisselle, et que la face postéro-interne de mon bras regarde la face antéro-externe de celledu sujet, le bras du sujet se tord, se raidit, se tétanise sur toute sa longueur depuis l'épaule jusqu'à l'extrémité des doigts.

Puis si je soulève parallèlement et tout d'une pièce mon bras, celui du sujet le suit dans ce mouvement ascensionnel. Il te suit aussi dans son mouvement de descente.

A ce moment le bras du sujet, toujours en état de veille, est insensible sur tout son pourtour, en même temps qu'il est tétanisé.

DEUXIÈME EXPERIENCE

Pour redonner au bras du sujet toute sa souplesse et sa sensibibilité naturelles H me suffit de placer mon bras au-dessus du sien dans le sens inverse, c'est-â-dire de manière à ce que, placé audessus du sien, ma main corresponde à sa main et de nouveau la face postéro-interne du mien à la l'ace antéro-externe du sien. Rapidement, le bras qui était tendu et raidi se détend, descend graduellement et reprend sa souplesse et sa sensibilité.

TROISIÈME EXPERIENCE

Si je place un de mes doigts, l'indicateur par exemple, au-des-sus d'un des doigts de la main gauche du sujet, pendant qu'il est éveillé et que le bras est dans les conditions habituelles, ce doigt se raidit, se tétanise dans l'extension et s'anesthésie.

QUATRIÈME  EXPERIENCE

Si alors je place mon doigt dans le sens opposé (comme dans l'expérience du bras) le doigt du sujet reprend sa souplesse et sensibilité.

CINQUIÈME EXPERIENCE

Si je place mon doigt au-dessus du milieu de la face dorsale de l'avant-bras du sujet, et opposé par sa face palmaire, son extrémité étant dirigée vers le pli du coude, l'avant-bras et la main deviennent, après une ou deux minutes, le siège de soubresauts légers mais très nettement accentués.

EMPLOI DE LA FORCE NEURIQUE RAYONNANTE PASSES ATTRACTIVKES

Si après avoir, par la superposition du bras, tétanisé et anesthésie le bras du sujet, je fais des passes attractives en regard delà face palmaire de ses doigts, ceux-ci se fléchissent. Si je fais ce* passes en regard de leur face dorsale ils se redressent et s'étendent.


Si je fais ces passes en regard de leurs extrémités ils s'allongent en se tendant d'avantage et le bras les suit dans ce mouvement.

PASSES ORDINAIRES (RADIATIONS DIGITALES MOBILES)

Sensations provoquées par les passes directes.  Quand je fais des passes descendantes le long de la face antéro-externe du bras gauche du sujet (sensible) il éprouve, a chaque passe, une sensation de poids comme si du sable lourd venait à conter sur son bras, dit-il; à chaque nouvelle passe il lui semble qu'il s'ajoute une nouvelle coulée de ce sable.

Sensations provoquées par les passes à travers des feuilles de papier.  Si j'interpose une brochure de un centimètre d'épais-seurr cette sensation est encore perçue quoique affaiblie.

L'interposition de feuilles de papier colorées ne fait que diminuer légèrement celle sensation quelle que soit la couleur.

Modifications de ta sensibilité provoquées par tes passes.  Des passes faites en regard de la face antéro-externe de Pavant-bras gauche anethésient la région qu'elles parcourent si elles sont descendantes, et ramènent ensuite la sensibilité si elles sont ascendantes. Mais si je persiste, la sensibilité, au lieu de s'exagérer, <ji>pnrnil au contraire.

Limitation de l'anesthésie provoquée par les passes.  Je puis, par l'emploi des passes, circonscrire l'anesthésie suivant des lignes. Ainsi, après avoir fait une passe transversale en regard de 1» face dorsale (antéro-externe) de l'avanl-bras gauche dusujet, si j'explore la sensibilité de celle région, je constate qu'elle a disparu  exactement sur toute l'etendue de lu ligne visée par la passe, et \<- sujet y accuse la sensation que produirait une barre posée en travers sur la région.

Extension de l'anesthésie provoquée par les passes.  Transfert  Après avoir anesthésie le bras gauche par des passes descendantes faites en regard de sa face antéro-externe, l'exploration de la sensibilité générale du corps démontre que la sensibilité a diminué dans toute la moitié latérale gauche du corps et a un peu augmenté sur la moitié droite.

L'hémianesthésie a changé de côté, ou du moins avait une tendance a changer de côté, il est probable qu'en répétant les passes j'aurais obtenu le déplacement complot del'hémianesthésie.

Les passes m'ont paru agir a travers un mur.

RADIATIONS DIGITALES FIXES

Sensations provoqaéesparles radiations digitales fixes. Quand je dirige un ou plusieurs de mes doigts vers un point quelconque du bras gauche du sujet, celui-ci éprouve au point visé une sensation de poids analogue a celle, que font éprouver les passes.

Les régions ainsi visées deviennentaussi le siège de contractures.

EMPLOIDUSOUFFLE

Modifications de la sensibilité générale par le souffle.  Si après avoir anesthésie par des passes la face antéro-externe du bras gauche, je souille sur cette région, je redonne la sensibilité, mais si je persiste a souffler la sensibilité disparaît de nouveau.

RÉSUMÉ  DE L'OBSERVATION II

I. Le sujet est hémianesthésique droit.

11. Si pendant qu'il compte à haute voix je me place à sa droite, il cesse de compter, puis il recommence à compter si je me place a sa gauche.

111.  Lorsqu'il est placé à la gauche de certaines personnes adultes avec lesquelles il cause, il éprouve un certain malaise, entend mal et s'exprime avec difficulté. S'il se place à leur droite il se trouve en possession complète de lui-même. Dans les lieux de réunion il évite les places qui l'obligent ou l'exposent a avoir un voisin a sa droite.


IV.  Il s'endort quand je m'assieds à sa droite et il se réveille ensuite si je me place à sa gauche.

Y. Son bras gauche s'anesthésie et se tétanise lorsqu'il est soumis a l'influence du mien de manière à ce que les courants opposés des deux bras soient de même sans, et il se sensibilise et redevient souple si les courants opposés sont de sens contraire.

VI. L'oppositiou d'un des doigts do sa main gauche a un des miens dans les memes conditions donne les mêmes résultats.

Vil.  Quand il y a disproportion de volume entre deux régions opposées du sujet et de l'opérateur, il se produit qu'un simple tressaillement musculaire.

VIII.   Un courant neurisateur attire la région neurisée, siège
d'un courant parallèle et de même sens lorsqu'il s'en éloigne, et
la repousse ou l'éloigné lorsqu'il s'en rapproche.

IX. Les passes perpendiculaires centrifuges, allant du sujet
a l'opérateur, sont attractives eu égard à une partie ou à la totalité
du bras gauche du sujet.

X.    Les passes anesthésiantes directes ou agissant à travers certains obstacles produisent une sensation de poids.

XI. Des passes descendantes en regard de la face antéro-txicrne de l'avant-bras gauche sont anesthésiantes; ascendantes, elles sont d'abord sensibilisantes, puis anesthésiantes.

XII. L'anesthésie produite par des passes transversales reste
bien limitée à la région que celles-ci parcourent sur le bras gauche
et est précédée ou accompagnée d'une sensation de poids.

XIII.   L'anesthésie produite par des passes descendantes en
regard de la face externe de l'avant-bras gauche peut s'étendre &
toute la moitié correspondante du corps, pendant que la moitié
droite se sensibilise.

XIV.      Les radiations digitales fixes produisent la môme sensa
tion de poids que les passes anesthésiantes. Elles sont en outre
contracturantes.

XV.Le souffle neutralise l'anesthésie et rend la sensibilité, puis l'abolit.


REMARQUES  SUR L'OBSERVATION II

Le paragraphe 1 indique que le sujet était franchement hémianesthésique à droite tandis que chez le sujet de l'observa lion i l'hémianesthésie etait latente et de plus situéeâ gauche.

Les paragraphes II et III experiment des faits particuliers au sujet de l'observation II

Le paragraphe IV contient cette particularité que le sommeil obtenu par l'opposition parallèle et de même sens de tout mon corps à celui du sujet ne survient que si je me place à sa droite, «la côté anesthésie. L'opposition de mon corps parallèle et de même sens à son côté gauche ne produit pas le sommeil mais tout au contraire le réveil. L'opposition de sens contraire ne fait qu'aceentuer davantage le sommeil. Dans l'observation I le sommeil survient par l'opposition gauche et droite parallèle et de même sens et le réveil par l'opposition latérale gauche ou droite parallèle et de sens contraire.

Les paragraphes V, VI, VII,VIIIet IX expriment des faits semblables a ceux constatés dans l'observation 1.

Le paragraphe X est relatif à une sensation spéciale provoquée par les passes, sensation qui n'a pas élé observée dans l'observation I, pas plus d'ailleurs que toute autre sensation. Nous verrons plus loin que des sensations diverses sont ainsi éprouvées.

Le paragraphe XI exprime des faits un peu différents de ceux analogues constatés dans l'observation I. Les passes centripètes, après avoir été sensibilisantes, deviennent anesthésiantes. Au paragraphe XV nous voyons que le souille agit de même. Le paragraphe XII exprime un fait déjà connu dans l'observation 1.

Le paragraphe XIII se rapporte a un phénomène de transfert qui est un vrai déplacement de côté de l'hémianesthésie. En cela ce transfert differe de ceux observés précédemment (Obs. I).

lia dernier lieu nous ferons remarquer que le malade est myope à droite, c'est-à-dire du côté anesthésie. Celle hémimyopie, qui coïncide avec un léger degré de dilatation pupillaire doit être acquise et en rapport avec l'hémianesthésie puisque nous la retrouverons dans d'autres observations analogues. Peut-être est-elle due à un spasme du muscle accommodateur. On sait d'ailleurs, et nos observations en font foi, que les spasmes ne sont pas rardu  côte anesthésie.

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