Le magnétisme animal

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OBSERVATION III

(ANNEE 1882)

HYSTERIE  HEMIANESTHESIE DROITE PARTIELLE ET NON ABSOLUS. - TRACES FUSE TUBERCULOSE  PULMONAIRE  ANGIENNE HEMILATERALE DROITE - NOCTAMBULISME- NEURISABILITE.

Mme B0..., cinquante ans.  Réglée à treize ans. Au moment de ses premières régies elle prit un bain froid et à la suite il y eut un arrët qui ne cessa que six mois après, grâce à dessoins assidus et éclairés.

Mariée à quinze ans. Pas d'enfants.

Elle dit avoir eu beaucoup de chagrin après son mariage.

Depuis l'Age de treize ans elle a été toujours mal réglée; en relard et peu.

Elle eut à l'âge de treize ans, au moment de l'arrêt de ses premières menstrues, une attaque nerveuse qui dura plusieurs heures et fut tres accentuée.

Depuis elle a eu, ajoute-t-elle, une crise nerveuse a chaque époque cataméniale jusqu'à il y a six ou sept ans, moment de la ménopause.

Elle raconte qu'à l'Age de dix-huit ans, après avoir avalé de l'arsenic en poudre (d'une préparation dite mon aux rate) mais qu'heureusement elle avait vomi en grande quantité, elle fut atteinte de paraplégie. Cette paraplégie, qui dura six mois, disparut à la suite, dit-elle, de nombreux moxas appliqués le long du litchis.


Il y a deux ans, elle oui pendant quelque temps le bras droit complètement insensible.

PREMIERE SÉRIE D'EXPERIENCES

Dans lé courant de juin 1882, je suis appelé auprès d'elle pour une douleur vive et fixe siégeant au côté gauche de la poitrine au-dessous du sein. Cette douleur existe depuis le commencement de l'hiver. Je constate en même temps un peu de gène respiratoire et une toux sèche, brève, nerveuse.

Traces d'une tuberculose pulmonaire hemilatérale droite. la malade m'apprend qu'elle a été soignée autrefois pour une affection du sommet du poumon droit. J'aperçois sur la région sous-claviculairc la trace de deux moxas, et la percussion y révèle de la submatité. Elle me dit aussi avoir eu quelques adhérences pleurales à gauche ayant gagné l'enveloppe du cœur. A l'auscultation je perçois quelques râles pleuraux ou pulmonaires à la base gauche en arrière. Rien au cœur. Mais celui-ci parait avoir subi et subit encore des troubles nerveux. Les fonctions digestives se font bien. En causant de son état de santé habituel, Mme X.. me dit avoir été cataleptique autrefois. Je lui demande alors si elle avait été somnambule ou mieux noctambule, et elle me répond affirmativement.

En présence de mes constatations (douleurs névralgiques, palpitations probablement nerveuses, etc.) et des renseignements qui me sont donnés, je crois devoir explorer l'état de la sensibilité générale et spéciale.

ÉTAT DE LA SENSIBILITÉ GÊNÈRALE

Je découvre alors qu'il existe de l'insensibilité au toucher, à la douleur et au froid, très prononcée mais non absolue sur toute la moitié droite du crâne, de la face et du tronc, y compris le bras droit. Le membre inférieur droit conserve sa sensibilité normale; il en est de même de toute la moitié gauche du corps.

Recherches avec l'esthesiomèlre.  Sur le dos de la main droite la piqûre est sentie double avec un écart de 16millimètres. Sur le dosde la main gauche, il ne faut qu'un écart de 6 millimètres peur que les deux pointes soient distinctement senties. Sur la joue droite i! faut 9 millimètres d'écart, sur la joue gauche un demi-millimètre d'ecart suffit. Sur la pointe de la langue les deux pointes sont senties avec un écart de un demi-millimètre.

ÉTAT DE LA SENSIBILITÉ SPÉCIALE

La vue, l'ouïe, l'odorat et le goût sont moins prononcés à droite qu'à gauche.

PREMIREllE EXPÉRIENCE

Trouble produit chez la malade en m'asseyant à sa droite.  Cette constatation étant faite et me souvenant de certains effets produits chez les malades des deux précédentes observations, je m'assieds a sa droite, du côté anesthésie, tout en continuant à causer avec elle. Mais bientôt elle éprouve un léger embarras de la parole et de la respiration.

Jela questionne a ce sujet et elle me déclare spontanément sans savoir quel était au juste l'objet de mes recherches, qu'elle évitait toujours de se trouver à côté d'une autre personne par son côté droit; que dans les réunions publiques, au théâtre par exemple, elle évitait d'avoir quelqu'un à sa droite et choisissait sa place de manière à éviter cet inconvénient.

«Toutes les fois que je suis forcée d'avoir quelqu'un à ma droite, dit-elle,je ne tiens pas mes gens, je ne puis pas causer, je n'ai pas les idées aussi nettes, je parle avec difficulté; cette circonstance m'empêche aussi un peu de respirer. Du reste, ajoute-t-elle, je sais mal m'appuyer à droite; je me sens moins souple à droite qu'à gauche.

 


 Au contraire, dit-elle encore, quand on est à ma gauche j'éprouve du bien-être, je cause mieux, je respire mieux.

a Ces impressions, désagréables par mon côté droit, et agréables par mon côté gauche, continue-t-elle, existent plus ou moins accuses, à peu près avec tout le monde, mais je les ressens surtout à côté des personnes que je connais et qui me sont sympathiques.

Elle me raconte ensuite que le D M... (de Genève), l'avait autrefois magnétisée plusieurs fois et toujours avec succès; qu'une fois. môme elle subit, dans le sommeil magnétique, et sans la moindre souffrance, une longue opération sur les dents.

DEUXIÈME EXPERIENCE

Passes digitales centrifuges et centripètes. - Sensation de vent chaud ou de chaleur, anesthésie, tètanisation générale et sommeil produits par des passes centrifuges.  Disparition de ces effets produite par des passes centripètes, ou de sens opposé. Désirant savoir si j'ai quelque influence sur elle et voulant rendre mon expérience tout de suite utile, je fais quelques passes obliques descendantes de dehors en dedans (passes centrifuges) en regard du siège de la douleur, au-dessous du sein gauche.

Je lui demande alors si elle éprouve quelque chose, elle déclare qu'elle sent comme un vent chaud parcourir la région visée dans la direction de ma main.

Je continue les passes et la douleur devient moindre. Puis après quelques instants je m'aperçois qu'elle demeure immobile, les yeux grand ouverts et fixes, et qu'elle ne répond pas à mes questions. Ensuite ses paupières s'abaissent, elle est endormie. Je l'interroge à plusieurs reprises, elle ne répond pas.

Craignant alors que cet état ne soit le prélude de quelque attaque nerveuse, je me hate de faire des passes ascendantes (centripètes) en regard toujours de la région douloureuse. Elle revient à elle, ouvre les yeux, et m'entend; enfin je souffle sur ses yeux et elle se trouve tout à fait réveillée.


I


Eveillée, elle ne se plaint plus de sa douleur et déclare se sentir très à l'aise.

Je recommence ensuite les memes passes descendantes obliques rie dehors en dedans, en regard des hypocondres, tantôt à droite, tantot a gauche.

A gàuche elleéprouvé de la chaleur assez vive et tout aussitôt, sous l'influence de ces passes.

A droite la chaleur éprouvée est moins intense et se fait sentir plus tard (hémianesthésie droite).

lies passes ascendantes neutralisent ensuite les effets de ces passes descendantes.

TROISIÈME EXPERIENCE

Anesthésie et télanisation d'une partie du corps.  Des passes descendantes faites en regard de la face dite dorsale ou antéro-externe du bras gauche de la malade anesthésientrapidement cette région. Des passes faites en sens inverse lui rendent sa sensibilité.

Puis, répétant celte expérience et prolongeant les passes descendantes, je m'aperçois que le bras du sujet se tétanise. Je le décontracture ensuite au moyen de passes ascendantes, avec le souffle, et avec la malaxation.

QUATRIEME EXPERIENCE

Préhension des mains.  Sensations qu'elle provoque; difFêrrencea droite et à gauche.  Malaxation des bras.  Hyperesthésie musculaire. Je prends les mains de la malade dans mes mains, sa main gauche dans ma main gauche et sa main droite dans ma main droite.

Au bout de quelques secondes elle éprouve des fourmillements douloureux dans les doigts de la main gauche et seulement un peu de chaleur dans les doigts de la main droite (hémianesthésie droite).


Puis ces deux sensations remontent le long des bras, mais avec une vitesse et une intensité moindres à droite qu'à gauche. Ainsi pendant que la sensation de fourmillement douloureux a atteint le pli du coude (la saignée, dit la malade) à gauche, la sensation de chaleur n'est parvenue qu'à moitié hauteur de l'avant-bras droit.

La sensation de fourmillement devenant ensuite une véritable douleur tout le long de l'avant-bras gauche et même un peu au-dessus du coude, je retire mes mains et je malaxe les deux bras, surtout le gauche, dans la direction descendante en les prenant par leur face antéro-externe ; toute sensation douloureuse disparaît alors. Mais, détail à noter, elle éprouve après, dans chaque bras, une sensation de vigueur plus grande.

CINQUIEME EXPERIENCE

Immobilisation, par tetanisation, des mains de la malade en les visant avec mes doigts.  Un instant après, la malade se trouvant revenue aux conditions normales, je tétanise tantôt Tune et tantôt l'autre de ses mains en les visant â une distance de 40 à 50 centimètres, avec l'extrémité de mes doigts réunis en faisceau.

SIXIÈME ET SEPTIÈME  EXPERIENCE

Imitation forcée de mes gestes (Suggestion d'acte).  Enfin, soit après avoir anesthésie le bras gauche par des passes, soit en le laissant dans son état de sensibilité normale, j'oblige ce bras à se placer de lui-même dans la même position que le mien.

Je choisis l'altitude de l'indication : mon bras est tendu horizontalement, le doigt indicateur seul est ouvert en droite ligne sur la prolongation de celle du bras.

Je dis à Mme B..., que probablement elle imiterait mon geste parce qu'elle sentirait une sorte de nécessité impérieuse de le faire, mais qu'il ne dépendait que d'elle de ne pas le vouloir.


Mme B..., quoique tres nerveuse et très sensible,' est une personne douée de beaucoup d'énergie et qui sait avoir de l'empire sur elle-même. Elle promet qu'elle n'imitera pas mon geste. Mais après deux ou trois minutes do lutte intérieure elle ne peut empêcher son bras gauche de se soulever peu à peu et de se placer dans la même altitude que le mien.

Je refais cette expérience en la variant. Ainsi je ne maintiens pas mon bras tendu tout le temps et le ramène â moi avant môme que celui de la malade se soit soulevé pour refaire le geste. Mon geste n'en est pas moins reproduit, ce qui prouve qu'une première impression sur ta rétine et, par voie de conductibilité, sur le cerveau, suffit pour la production de l'acte reflexe d'obéissance forcée. Lacontinuité de l'impression jusqu'à l'exécution de l'ordre donné par le geste n'est pas une condition indispensable pour la réussite de l'expérience. Elle ne peut que l'assurermais non l'empêcher.

HUITIÈME EXPERIENCE

Trouble provoqué chez la malade en m'asseyant à sa droite. 
Avant de prendre congé de Mme X..., je m'étais assis à sa droite,
mais sans intention expresse, pour écrire une ordonnance. Je
m'aperçois alors qu'elle éprouve une certaine gène, qu'elle parle
moins facilement; aussi je me place a sa gauche et elle se trouve
tout à fait à l'aise.                                                    

DEUXIEME SÉRIE D'EXPERIENCES

Le lendemain, vingt-quatre heures après ma première visite, je revois la malade.

Maintien de la cessation de la névralgie.  Elle me dit que depuis hier elle n'a plus souffert de sa névralgie, et qu'elle a eprouvé un grand bien-être.


Sensation de chaleur.Tétanisation générale avec conservation de la conscience, et cataleptisation, provoquez chez la malade en m'asseyant à sa droite.  Cessation de tous ces phénomènes avec retour à l'etat habituel, en m'asseyant à sa gauche. Je m'assieds à sa droite parallèlement et dans la même direction. Après une demi-minute environ elle éprouve de la chaleur le long de son bras droit, puis celte sensation de chaleur se propage au bras gauche. Elle répond à ce moment à mes questions. Puis, après deux ou trois minutes, ses yeux se ferment et elle ne répond plus. Je la croyais endormie de là manière habituelle, lorsque, en touchant ses membres pour savoir si la sensibilité avait complètement disparu, je m'aperçois que le corps tout entier est raidi, tétanisé et te siège de petits soubresauts; il y a trismus, impossibilité d'ouvrir les yeux, de remuer les membres. Je l'interroge de nouveau, elle ne répond pas.

Craignant de laisser se prolonger cet étal survenu dans des conditions d'expérience nouvelles pour moi, je veux le faire cesser le plus tôt possible. Je m'assieds donc à sa gauche, sachant que par cette position je puis défaire ce que je produis en m'asseyant à sa droite.

Après une demi-minute environ, en allant ses membres et en les remuant je m'aperçois que la tétanisation s'est changée en catalepsie. Les membres et leurs diverses portions mobiles conservent la position que je leur donne. Cette constatation étant faite, je me rassieds immobile à sa gauche. Après une à deux minutes les membres ont repris visiblement leur souplesse, enfin la malade répond à mes questions, ouvre les yeux et se retrouve en possession d'elle-même.

Elle me déclare alors qu'elle n'était pas endormie, qu'elle avait parfaitement entendu mes questions mais qu'elle n'avait pas pu y répondre; que son cerveau était resté libre. Je me souviens en effet très bien que pendant que je l'interrogeais l'effort qu'elle frisait pour parler et ouvrir les yeux, quoique a peine ébauché, était néanmoins perceptible sur sa physionomie.

REMARQUES SUR CETTE PREMIERE EXPERIENCE

Je ne sais si le sommeil se serait produit en persistant â rester assis à la droite de la malade. J'ai cru qu'il y avait imprudence à rosier plus longtemps dans cette attitude.

La tétanisation générale par l'action des courants n'avait pas encore été observée par moi, et j'ignore si les conditions de santé particulière à cette malade en sont la cause. Un pareil effet ne saurait me surpendre puisque des passes qui représentent des courants pouvaient produire la tétanisation tantôt générale tantôt partielle chez la malade de ma première observation.

La catalepsie considere comme un degré moins avancé de la contracture.  Ce que je liens essentiellement a mettre en relief c'est que la tétanisation a ici des degrés, qu'a un degré inférieur la tétanisation se traduit par de la cataleptisation. La catalepsie sérait une phase de la modification fonctionnelle musculaire moins avancée que la contracture. A la page 334 j'ai déjà fait observer que la catalepsie me paraissait un degré moins avancé delà contracture.

DEUXIÈME EXPERIENCE

Tetanisation parleregard.Disparllionde la tétanisation par des passes.  Un moment après ayant regardé fixement sa main et son avant-bras gauches, les muscles de ces régions sont restés tétanises.  Des passes ascendantes le long de la face dorsale de l'avant-bras et du bras ont rendu au membre sa souplesse naturelle.


TROISIEMEEXPERIENCE

Sensation produite par les passes au-devant du corps.  Des passes descendantes faites en regard de ta face antérieure du corps lui donnent la sensation que produirat un éventail.

QUATRlEMEEXPERIENCE

Sensations provoquées par diverses applications digitales, différentes à droite et à gauche, en avant et en arrière.

Membre supérieur droit.  Si, la malade élantéveillée, je pose l'extrémité de l'un de mes doigts sur la face dorsale de sa main droite elle y ressent une vive douleur qui en bas se propage «tu doigt et en haut te long de la face dorsale de l'avant-bras et du bras correspondants.

Si au lieu de poser l'extrémité de mon doigt sur la face dorsale de la main droite je le pose sur un point quelconque de la fact palmaire (postéro-interne) soit de la main soit de l'avant-bras, soit du bras la malade n'éprouve qu'une légère douleur avec sensation de fourmillement aux doigts.

Membre supérieur gauche.  Au membre supérieur gauche, les réactions douloureuses sont inverses relativement aux faces antérieure et postérieure. Ainsi la douleur est sentie très vive à fa face palmaire de lu main ou le long de la face palmaire du membre avec propagation aux doigts. Sur la face dorsale du membre, la malade n'éprouve qu'une simple sensation de pression légèrement douloureuse avec fourmillements aux doigts.

Région du- tronc.  Au dos la pression exercée par l'extrémité digitale détermine de la douleur à droite et a gauche, peut-etre plus à gauche qu'a droite.

Rëgion thoraciqœ antérieure.En avant, en dessous des clavicules, l'application de l'extrémité du doigt produit une douleur très vive des deux côtés.  Quelques passes descendantes la font disparaître.


Point d'émergence de nerfs de la cinquième paire.  Une pression môme légère exercée par l'extrémité du doigt sur le point d'émergence des nerfs sus et sous-orbitaires, et mentonnier, provoque une vive douleur.

Influencéet certaines qpplication metalliques (pincelles en fer).  La malade me raconte qu'elle a été sujette autrefois a des contractures des muscles des pieds. Si elle plaçait alors ses pieds entre les branches de pincettes do foyer en fer, lu contracture disparaissait au bout de dix minutes. Et comme ces contractures revenaient assez, fréquemment elle avait pris l'habitude de placer les pincettes sous les draps nu pied de son lit.

TROISIEMEEXPERIENCE

Quelques jours après, j'ai revu Mme B..., et fait quelques expériences dont la plupart n'étaient que la répétition des principales parmi celles Alites précédemment.

Ainsi j'ai déterminé de nouveau la télanisation de tout le corps de la malade en m'asseyant à sa droite; et ensuite j'ai déterminé la résolution de celle télanisation en «n'asseyant a sa gauche.

Opposition de mon bras au sien.Télanisation.Puis au lieu d'opposer toute la longueur de mon corps â son corps, j'ai opposé mon bras au sien.

Ayant placé mon bras droit étendu â quelques centimètres au-dessus de son bras gauche, de manière à ce que ma main correspondit à son épaule et la sienne â mon aisselle et que ta face postéro-interne de mon bras fût en regard de la face antéro-externe de son bras, celui-ci a commencé par perdre sa sensibilité, puis il s'est tétanisé, et a mesure qu'il se tétanisait davantage je pouvais l'attirer en haut en portant mon bras plus haut, et le repousser en bas en baissant le mien et sans jamais le toucher.

Pour rendre au bras ainsi tétanisé toute sa souplesse, il m'a suffi de faire quelques passes ascendantes le long de sa face antéro-externe.


QUATRIEME SERIE D'EXPERIENCES SUGGESTIONS D'ACTES

Plus tard j'ai suggéré par le commandement, a la malade eveillee, divers actes qu'elle a accomplis malgré la résistance qu'elle a voulu y apporter.

REMARQUES GENERALES SUR cette observation

Celle observation est remarquable à plus d'un litre : 1 Par les traces d'une tuberculose pulmonaire occupant le sommet du poumon droit, du côté de l'hémianesthésie. A ce point de vue ce cas esta rapprocher de celui de l'observation IV.

2 Par l'impressionnabilité différente des deux moitiés latérales du corps au point de vue de l'opposition des courants neuriques, fait qui rapproche ce cas de celui des observations I, II et VI.

3° Elle est encore remarquable par les sensations que provoque la neurisation.

4 Par les phénomènes de suggestions d'actes.

5 Parce qu'il y est démontré, une fois de plus, que la catalepsie est un degré moins avancé de la contracture.

6 Par la télanisation de tous les muscles provoquée par le seul fait de l'opposition d'un côté de mon corps à un des côtés de celui de la malade. Ce phénomène doit être rapproché de celui rapporté dans d'autres observations, mais dans lesquels Met obtenu était, en dehors des malaises provoqués et communs à divers cas, non pas la télanisation généralisée avec conservation de la conscience, mais le sommeil.

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