De la Cause du Sommeil Lucide

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SÉANCE V

DIVISION DU PLAN

1. — On sait que lesommeil lucide existe et que ses accessoires étourdissent la raison hu­maine.Il ne s'agit que de déterminer la cause du premier et d'expliquer par elle ledéveloppe­ment des seconds.

Il est vrai, ainsiqu'on ne cesse de le répéter dans les feuilles périodiques, que ce phéno­mènen'est pas reconnu et reçu par tous les savants : mais il est vrai aussi qu'unevérité, pour être telle, n'a besoin du suffrage de personne.L'aveuglement de ceux qui se refusent à lui rendre hommage n'estpernicieux qu'à eux seuls : il ne déroge en rien à l'existence dece phéno­mène, objet de leur ignorance ou de leur incurie. D'ailleurs,pense-t-on sincèrement que ceux qui le cultivent ne forment qu'uneclasse de charlatans, comme des journalistes ont prétendu l'insinuer ?

L'existence dusommeil lucide et de ses mer­veilleux accessoires tient toujours aux causesnaturelles, mais plus souvent intellectuelles que sensibles. On ne doit doncpas s'attendre qu'elles se rendent toutes accessibles aux sens, et con­sequemmentà la rigueur d'une démonstration même physique. Elles ne peuventêtre réduites, qu'à cette évidence morale qui suffît pour cal­merla raison, et qui fondée sur le témoignage interne de tout individu, a desdroits à égaler toute certitude sensible.

Exiger qu'une véritéobscure soit condam­née à être rangée sur la ligne desproblèmes, si elle n'est pas présentée sous une évidence mathématique,c'est vouloir que ce qui a une existence réelle et physique ne soit qu'un objetde pure conception. L'exactitude des sciences mathématiques n'estsûrement pas dans la na­ture, mais dans l'hypothèse. Ce sont desvéri­tés idéales et non réelles qu'elles démontrent. Un cercle, une ligne, unpoint, d'où partent les conséquences géométriques, n'existent que danslà supposition.

Désirer qu'unevérité obscure ait une évidence sensible est une prétention encore plus injuste: c'est confiner dans la catégorie des absurdités les vérités intellectuellesqui, chez les êtres pensants, doivent occuper le premier rang dans laconduite de la vie. L'existence des corps, hors de nous, peut souvent noustromper : l'existence des idées ne nous trompe jamais. Toutefois s'il est reçuque cette certitude, en raison des objets de la conception, soit classée parmiles certitudes morales, elle n'a pas moins dans sa nature de quoi égaler etpeut-être même surpasser une certitude sensible.

La déterminationprécise de la cause du som­meil lucide et l'explication plausible des acces­soiresqui l'accompagnent gisent dans une cer­titude morale ; et les principes qui larévèlent résultent des observations qui sont communes à toutel'espèce humaine.

2. — Pour pouvoir larelever, nous marche­rons graduellement en divisant notre sujet en séances etchaque séance en paragraphes. Les quatre premières séances sontdéjà connues : elles embrassent la Préface et l'Introduction.

En englobant lapremière dans la masse des séances, je ne tends qu'à lier audéveloppement de mon sujet les motifs qui le provoquent. Je n'yconsidère que les attaques qui concernent mon étude, et non celles quiregardent ma per­sonne : ces dernières se trouvent pleinement réfutéespar mon silence sur le compte de mes agresseurs. Sans cet aiguillon qui piquevive­ment mon honneur, je me serais condamné à me taire sur la cause dusommeil lucide, per­suadé que je n'ai rien à enseigner, dans une villeoù j'ai tout à apprendre.

Dans l'Introduction,je me suis empressé de mettre le lecteur au courant de toutes mes idées sur lesujet que je traite. Elles ne sont que rapides et générales, mais néanmoinssuffisantes pour faire présumer la cause que nous cher­chons àdévelopper. Notre plan nous force à la découvrir par la méthodesynthétique, qui pro­cède toujours du connu à l'inconnu,c'est-à-dire, au connu obscur ; et c'est pour cette raison que nous noussommes abstenus de l'indiquer clairement et avec précision. C'est un sujet qui,en raison de cette entrave, est incompatible avec la méthode analytique.

La présente séanceva donner d'un seul coup d'œil toute la substance de l'ouvrage, séance parséance. On sera, par ce moyen, à même de juger le mérite dutravail et d'en abandonner la lec­ture, s'il n'offre rien qui pique lacuriosité. Le livre qui ennuie est un pavot qui endort.

Nous exposeronsensuite tous les procédés con­nus qui, dans différents temps, ont été employésavec un égal succès et pour procurer du bien-être aux personnes enbonne santé, et pour provoquer le sommeil lucide sur une certaine classe depersonnes. Cette notice aura le mérite de fournir des notions naturelles sur lacause précise de ces effets surprenants, sans mettre à contribution desraisonnements tortueux.

Cette expositionnous amènera à examiner les deux principales sources d'oùdécoulent tous les phénomènes qui étonnent dans le sommeil lucide, etqui paraissent à la première vue mystérieuses et indéchiffrables.Nous ferons voir qu'il n'y a rien qui dépasse les bornes de la raison humaine,et que tout y est concevable, pour peu que l'homme veuille s'adonner de bonnefoi à la recherche de la vérité. Des sour­ces enfermées dans la naturene peuvent pas étourdir la raison naturelle, à moins que, dépourvue detoute connaissance humaine, elle ait la prétention de se ranger dans la classede la raison éclairée.

3. — Nous nousarrêterons plus particulière­ment sur le sommeil lucide, qui estle plus remarquable de ces phénomènes, et à son tour la sourced'autres aussi neufs qu'incroyables. Ayant déjà fait une énumérationsuccincte de ce qui en résulte, nous ferons des observations particulièressur quelques-uns de ces phéno­mènes les plus dignes d'attention. Nousnous attendons, dans cette exposition, à passer pour visionnaire etenthousiaste, même dans l’opi­nion de ceux qui s'occupent du sommeillucide ; mais sans inquiéter de ce qu'on pourra dire, nous remplirons toujoursla tâche d'être véri­dique, en rapportant fidèlement ce que nousavons provoqué dans les époptes, et ce que toute personne qui les soigne peuten obtenir facilement.

Avant que d'allerplus, loin nous examinerons dans la séance suivante ce que c'est que la natureindividuelle et le caractère des différents motifs qui déterminent l'âmehumaine à agir. Cette connaissance nous mettra à même defor­mer une juste idée de l'état des époptes, et des nuances qui distinguent unépopte d'un autre. On y verra que la nature individuelle est, dans samodification, intuitive-mixte, cet esprit même qui nous anime, et quiagit sur le corps diffé­remment, ou d'après la persuasion, oud'après les convictions de plusieurs espèces qui ont leurspropriétés particulières. La raison humaine aussi qui est vulgairementcrue être le seul flambeau qui doive éclairer l'homme dans la recherchede la vérité, y sera dûment approfon­die, pour être évincée du rangque fastueuse­ment elle s'arroge.

Nous nous occuperonsimmédiatement après d'expliquer ce que c'est que l'intuition qui a unemanière toute particulière de présenter à l'esprit lesobjets internes. Les mystiques en ont parlé souvent dans leurs ouvrages ascéti­ques,mais dans une acception bien différente de celle des écoles d'Allemagne. Lesépoptes, dûment étudiés, démontrent par des preuves expérimentales que niles uns ni les autres n'ont connu la véritable signification de cette véritééminente. Nous en approfondirons la nature, et nous découvrirons dans cetterecher­che plusieurs idées neuves, étrangères à la phi­losophie,et peu familières à la théologie.

La lucidité, qui enfait une juste application, sera ensuite l'objet de notre étude et de nosréflexions. Nous en distinguerons de plusieurs espèces, qui, fauted'avoir été remarquées, ont induit dans des erreurs graves beaucoup d'ob­servateursqui étudient le sommeil lucide. Comme la lucidité et l'intuition sortent toutà fait de la ligne des opérations ordinaires de l'esprit sensitif, ilest naturel qu'on les confonde avec les fonctions des sens, que l'ignoranceregarde comme les seuls canaux aptes à transmettre à l'âme lesidées des objets externes.

4. — Nousdescendrons dans la séance sui­vante à examiner la nature del'imagination avec laquelle des imprudents ont prétendu confondre la lucidité.Nous ferons voir que l'objet de l'imagination est tout autre que celui qui con­vientà la lucidité, et que la différence entre l'une et l'autre est plusgrande que celle qui existe entre la conception et la raison. A cette occasionnous développerons ce que c'est que la chimère et l'illusion dessens, en démontrant que ce genre de conceptions et de sensations leur est aussipropre qu'il l'est à la glace de refléter les objets qui sont devantelle, et de représenter dans son sein ce qui n'existe pas. Ces observationsnous désabuseront de plusieurs autres idées reçues comme des vérités démon­trées,et qui ne sont que des erreurs grossières.

Nous passerons del'examen de la nature de l'imagination à la connaissance de l'étendue del'action d'une volonté externe ; c'est-à-dire, nous rechercherons si lavolonté d'une autre personne peut agir sur nous à notre insu et malgrénous. Cette question, si c'en est une, n'aurait sûrement pas besoin d'êtreagitée, si ceux qui font des systèmes pour expliquer le sommeil luciden'avaient pas cherché à obscurcir une vérité lumineuse. Les enfantsmêmes n'ont pas douté jusqu'à présent que la volonté d'autruipouvait les contraindre à agir malgré eux et à leur insu. Nousapprofondirons ce que c'est que la modi­fication de vouloir ; comment etpourquoi cette faculté a la vertu d'agir dans les bornes d'une juridictiondéterminée ; et nous conclurons qu'elle n'a pas plus d'aptitude àêtre la cause efficiente du sommeil lucide, qu'elle n'en a àl'être de ces effets que nous obtenons du minis­tère et de lacomplaisance d'autrui dans le com­merce social. Ceux qui ont avancé unepareille extravagance, seront forcés de convenir que si, dans ces derniersrésultats, nous ne pouvons pas dire, sans choquer la raison et le bon sens, quenous en sommes la cause, c'est une aberration de la plus profonde démence, qued'assigner l'action de leur volonté comme cause du sommeil lucide.

La réfutation de cepitoyable subterfuge nous forcera ensuite à examiner s'il existe unfluide magnétique ; car avant d'établir et de préciser ce que c'est quela cause du sommeil lucide, nous devons démontrer qu'elle n'a d'affinité avecrien de ce qui a, jusqu'à présent, été offert aux yeux du public.Quoique ses défenseurs, qui ont adopte la manie de raisonner des effets natu­relscomme de la variation des modes, n'en parlent plus beaucoup dans le comptequ'ils rendent périodiquement de leurs succès, néan­moins nous nousferons un devoir d'aplanir tous les écueils du chemin qui doit nous conduireà la recherche de la vérité, afin qu'elle puisse se présenterd'elle-même aux yeux de tout le monde sans fard et dans tout son éclat.Je suis étonné que ceux qui s'occupent du sommeil lucide n'aient pas mêmeété heureux dans le choix d'une seule des chevilles qu'ils ont employées pourrendre raison du sujet de leur profession ; tandis qu'il est si rare de trouverchez les hom­mes une uniformité pareille d'opinions dans la solution desproblèmes physiques.

5. — Nousconsidérerons ensuite la nature de l'âme humaine. Nous exposerons d'abord lesopinions des anciens philosophes antérieurs au christianisme et desPères de l'Eglise sur sa nature, et nous développerons ensuite la nôtre,fondée sur les observations. Nous sommes per­suadés qu'elle ne sourira pasbeaucoup aux lec­teurs ; mais avec un peu de réflexion, on sentira qu'elles'appuie sur des raisons beaucoup plus

plausibles, pour nepas dire décisives, que opinion commune ; qu'elle ne répugne à aucuneautorité respectable ; et qu'elle explique physi­quement tous lesphénomènes que la philosophie n'a jamais jusqu'à présent oséaborder. Parmi les philosophes modernes, je ne trouverai en opposition queLeibnitz et ses partisans. Mais tout en respectant le poids de leur autorité,je ne me sens pas capable de leur faire le sacrifice de la force de mes motifs: ils sont étayés sur la considération même de la nature de l'esprit etsur ce que l'âme humaine développe sensible­ment. Nous remarquerons ici quedans cet examen nous nous occuperons de l'âme, non telle qu'elle est dans sonunion avec le corps, mals telle qu'elle doit être après saséparation, telle qu'elle est en elle-même.

La connaissance dela nature de cette subs­tance spirituelle nous mènera naturellementà la recherche de l'état de ses idées, et nous démon­trerons que nonseulement elles lui sont innées, mais aussi qu'elles embrassent la science uni­versellede tout l'ordre physique ; et que cette science tient aussi bien au complémentde son être que la simplicité, la spiritualité et l'immor­talité. C'estdéjà dire que nous réfuterons dans un sens l'opinion de Locke, et quenous l'admet­trons dans un autre qui sympathise seulement avec l'état naturelde l’homme. Nous rejetterons dans tout son ensemble celle de Descartes, enfaisant voir que les idées infuses de l'âme ne peuvent jamais se convertirnaturellement en idées sensibles, et que conséquemment elles sont toujoursétrangères à l'homme. Ce que nous avons dit dans l'introduction adéjà dû faire voir que ce que décèle le sommeil lucide esten grande partie en opposition diamétrale avec ce qu'ont pensé les philosophesà cet égard.

Nous considéreronsensuite le corps humain simplement comme une machine matérielle, indépendantede toute action motrice d'une cause intelligente. Nous sommes persuadé que ladescription que nous en ferons ne sera pas aussi exacte que celle qui sortiraitde la plume d'un anatomiste ou d'un physiologiste ; mais nous n'en parleronsque d'après les idées que nous ont fournies nos observations, notre expé­rienceet nos réflexions. Nous serons forcé de reconnaître que si, dans son genre,cette enveloppe n'est pas la meilleure des choses possibles elle est du moinsla plus parfaite de toutes celles qu'un génie des plus féconds a jamais puconcevoir ; et que ce qui quelquefois semble être défectueux dans sonorganisation, est tout à fait étranger au dessin primitif de saconstruction.

6. — L'étude séparéede l'âme et du corps nous déterminera dans la séance suivante à con­sidérerleur union mutuelle. Nous examinerons dans ce commerce les différentssystèmes qui tendent à l'expliquer, et nous exposerons les idéesque fournit le sommeil lucide pour le comprendre. Les réflexions que nouspuiserons dans cette recherche auront l'avantage de nous découvrir la cause de toutesles modifications du corps, et conséquemment la cause de celles de l'âme quiles maîtrise toutes, ou directement et immédiatement, ou indirectement et média­tement; et par là, nous nous consoliderons dans l'idée que nous avonsdéjà donnée de la nature individuelle. Nous la développerons d'unemanière encore plus saillante, nous trouverons dans cette exposition laconfirmation de tout ce que nous aurons précédemment tâché de faire connaîtresur son compte.

La considération del'homme tel qu'il est, ou de l'homme actuel, suivra aussitôt ce que l'on auravu dans le commerce mutuel de l'âme et du corps. Envisagé sous le double pointde vue de ses opérations intellectuelles et de ses actions corporelles, l'hommene se présentera plus comme un résultat digne des éléments qui le composent.Nous n'y trouverons plus que des défauts qui contrastent avec sa nature et quene composent pas ses qualités. On sera forcé de penser que l'homme, tout en seregardant comme l'être le plus accompli de l'ordre physi­que, est encorebien loin de répondre à la dignité et à la noblesse de sonorigine. Plusieurs autres réflexions qui naîtront de cette connais­sance de lacondition humaine nous feront un devoir de conclure que l'homme, tel qu'il est,n'est pas tel qu'il a dû être ; c'est-à-dire que l'hommeactuel n'est qu'un être dégénéré de l'homme primitif qui fut la tige del'espèce humaine ; et nous prouverons palpablement que la Genèse,qui nous trace la cause de cette dégradation, ne nous annonce qu'une causeréelle, sensible et proportionnée au malheur général.

Dans la séancesuivante, nous aurons l'ap­parence de conjecturer un homme idéal et fan­tastique,tout en développant un homme réel et physique, et nous y verrons lemodèle de ce que les époptes étaient très faiblement dans leursommeil lucide. Nous serons forcés d'y recon­naître la nature du péché originel; comment il a souillé et corrompu la masse totale de l'es­pèce humaineet comment il a anéanti l'exer­cice des facultés qui plaçaient l'homme dans uneautre sphère que celle qu'il croît être son partage. Le tableauque nous ferons des per­fections de cet homme avant sa rébellion et saperfidie, donnera au lecteur l'échelle de pro­portion de la théorie du sommeillucide et mon­trera en même temps combien les époptes sont éloignésd'esquisser même la copie de leur ori­ginal, tout en ayant des droitsà l'admiration de l'esprit humain. On sentira par là que ce quidérive du sommeil lucide n'étonne que parce qu'il est extraordinaire, et nonparce qu'il est étranger à la nature de l'homme.

7. — Le motif pourlequel le sommeil rapproche l'homme de son état primitif et originel sera lesujet de la séance suivante. Nous y appro­fondirons aussi la cause et la naturedu som­meil et la différence qu'il y a entre le sommeil occasionnel et lesommeil naturel, et nous éta­blirons que les espèces qui lesdistinguent, n'ont leur différence que dans leur profondeur et non dans lanature. Ceux, qui, sous la déno­mination de sommeil magnétique, croientvoir dans les époptes endormis un sommeil de nou­velle fabrique, y trouverontdes raisons solides de se désabuser de leurs frivoles préventions. Nous leurferons voir que la différence qu'an­noncent les époptes entre le sommeiloccasion­nel et le naturel, provient d'autres sources que de celle de leurindéfinissable magnétisme, entouré de ses prestiges. Cette explicationpré­cédera de près l'examen de la différence entre les époptes et lesénergumènes. Nous ne met­trons en question ces deux états, si différentsl'un de l'autre, que parce que ceux qui s'occu­pent du sommeil lucide ontindécemment con­fondu avec cet état naturel de l'homme la révélationsurnaturelle et les effets de la sor­cellerie. Nous leur démontrerons que parceque ces différentes causes existent, il n'est pas con­séquent qu'elles soientles mêmes et identiques. Nous en fixerons l'existence, devenue fabuleusepour les philosophes, ainsi que les différences e les caractères.

De cette recherchenous viendrons à exami­ner la question que M. le marquis de Puységurproposa, il y a quelques années, en rendant compte du traitement de son petitHébert : savoir si les fous, les maniaques et autres de ce genre, neseraient pas des somnambules dérangés ? Nous démontrerons à cetobserva­teur zélé du sommeil lucide que les caractères de ces deux étatssont si différents qu'il n'y a pas même à soupçonner qu'ils aientla moindre analogie entre eux. On y apercevra que la folie et tout ce qui entredans la catégorie des mala­dies mentales est un état contre nature, tandisque le sommeil lucide n'est qu'un apanage cons­titutif de l'homme tel qu'ilest, qui lui donne des degrés d'élévation vers le perfectionnement de son étatprimitif.

Immédiatementaprès, nous signalerons les indices qui décèlent les dispositionsnaturelles du sommeil lucide, et nous ferons voir que le défaut de réussitedans son développement par des procédés externes n'annonce que la pré­sence desentraves qui s'y opposent, et ne dément pas la certitude de la possibilité dusom­meil lucide. Ceux qui attribuent la provocation de cet état de reposà la puissance de leur volonté y trouveront de grands motifs de sepersuader qu'on ne fait pas des époptes quand on veut, mais qu'on les développequand ils le sont naturellement et qu'ils s y prêtent sans pré­vention.

8. — De la connaissancedes indices du som­meil lucide nous passerons à la connaissance desmoyens de découvrir un sommeil simulé et de s'assurer d'un sommeil réel. Il yen a de doux, mais qui exigent une attention profonde, et il y en a deviolents, mais qui ne produisent d'effets que sur les seuls époptes. Il auraitété à souhaiter que ces derniers n'atteignissent que ceux qui,même ayant parfois des dispositions requises, feignent de dormir avec lasotte prétention de mystifier le concentrateur. Toutefois par les moyens violentsqui ne consistent que dans les paroles, on pourra du moins connaître ceux quidorment réellement, et distinguer ainsi ceux qui feignent de dormir. Les moyensdoux qui embrassent les uns et les autres sup­posent une parfaite connaissancede la pulsation.

Dans la séancesuivante, nous donnerons la définition de la concentration occasionnelle. On yverra en peu de mots tout ce que nous aurons dit précédemment sur ce quicontribue au bien-être des malades, au sommeil lucide et à tousses accessoires. Cette définition dévoilera tout ce qui a été vainementrecherché depuis Mesmer jusqu'à ce jour et Ton s'étonnera de voir que lachose que l'on cherchait avec tant de peine si loin était devant les yeux sansfixer l'attention de l'observateur. Tant il est vrai que ce qui attire le plusd'admiration dérive bien souvent de causes extrêmement simples !

Immédiatementaprès, nous nous occuperons de la fascination, problème dont lasolution est encore sur le tapis, malgré toutes les recherches et lesméditations de beaucoup de savants. Nous démontrerons que les personnes comme fasci­néesne sont autres que de vrais époptes, et des époptes chez qui lesdispositions requises au sommeil lucide sont dans le plus haut degré de leurcomplément. Nous rapporterons tout ce qui a été dit sur ce sujet, et nousprouverons qu'on peut obtenir des époptes tout ce qui a jamais été développépar les personnes fasci­nées.

L'entretien sur lestalismans sera la suite de la recherche de la nature de la fascination. On yverra que le premier inventeur avait pu plausiblement établir leur vertu deprocurer un bien-être déterminé sur la qualité de la matière ounaturelle ou combinée ; mais qu'il est indu­bitable que ceux qui enmultiplièrent les formes et y ajoutèrent des accessoires ridiculementcalqués sur les phases des astres et des planè­tes, ne firent qu'unespéculation lucrative en trompant le vulgaire crédule. Toutefois nousobserverons que, sans égard à la vertu et à la nature de leurmatière, ni aux emblèmes et aux figures dont ils étaient gravés,ils pouvaient quelquefois procurer un bien-être sanitaire à ceuxseulement qui avaient des dispositions requises au sommeil lucide, et, par cesuccès étranger à leur nature, se faire une réputation dans lemonde sur le reste de la prétendue effi­cacité de leur puissance. Le vulgaire,dans ces sortes d'effets, a toujours cru plus volontiers à l'actiond'une puissance surnaturelle qu'à celle d'une puissance visible.

9. — Nous traiteronsensuite de la nature des songes, et nous trouverons que cet état est unvéritable état d'intuition mixte différemment modifié, suivant la complexiondes personnes. Nous relèverons la cause de leur incohérence et nousdémontrerons qu'ils renferment parfois des vérités occultes ou littéralement ousous des figures. Nous en conclurons que, puisque tout individu del'espèce humaine dort et songe, le sommeil lucide est le partage detoute personne dans certaines circonstances du cours de l'exis­tence, et que lamémoire qu'elle garde à son réveil de ces scènes tantôt riantes,tantôt péni­bles, dépend de toute autre cause que de la moins grande profondeurde son sommeil.

De là nouspasserons à une explication phy­sique des principaux phénomènesqui semblent illusoires dans les époptes. Nous ferons voir d'une manièredémonstrative que tout chez eux tient à des principes connus et avoués,et que rien ne dépasse les bornes des lois ordinaires de la nature.

Immédiatementaprès, nous examinerons la nature de la liberté interne des époptes.Nous démontrerons que ces êtres intuitifs n'en jouis­sent pas dans toutecette plénitude qui est com­patible avec l'homme sensitif, et nous observe­ronsque ces concentrateurs, qui n'ont d'autre guide que les époptes mêmesdans les soins qu'ils leur donnent, sont dé vrais aveugles con­duits pard'autres aveugles, et marchant à grands pas dans un sentier qui lesmène le plus sou­vent à faire des victimes de leur innocente im­prudence.

Dans la séancesuivante, la manière de déve­lopper les époptes et de procurer unbien-être aux malades par des procédés externes, sera la tâche que nouscherchons à remplir. Nous prou­verons qu'il n'y a aucun mode précis etdéter­miné de produire les effets du sommeil lucide et le soulagement oumême la guérison des maux provenant de toute autre source que d'une actionexterne, et qu'il faut en tout s'accommo­der aux préventions de la personne quise livre à la concentration, qui est la seule cause immé­diatesusceptible de provoquer les effets désirés d'après les dispositionsrequises.

L'éducation et lamobilisation des époptes seront ensuite l'objet de toute notre attention et denos réflexions. On verra que la première est exactement semblableà celle des enfants. Nous observerons que les époptesn'acquièrent pas de de nouvelles idées, de même que les enfants,comme nous le démontrerons ; qu'ils savent tout sans connaître l'existence decette science chez eux, et qu'ils n'ont besoin que d'apprendre àcombiner les idées qui se trouvent déjà dans leur esprit sans ordre etsans suite. Nous don­nerons les moyens d'opérer la seconde, c'est-à-direla mobilisation, qui n'a d'autre utilité que celle de procurer aux membresexternes un exer­cice qui ne leur convient que dans leur sommeil.

10. — De l'éducationet de la mobilisation des époptes, nous passerons à rechercher la causedes erreurs qui accompagnent sans cesse leurs annonces. Nous trouverons qu'il yen a plusieurs dont les unes tiennent à la restriction de leur libertéinterne, les autres au défaut d'une direc­tion opportune, et d'autres enfinà la manière dont ils s'expriment, claire pour eux et équivo­quepour ceux qui les consultent. Nous en con­clurons que leurs décisions onttoujours besoin d'interprétations et de commentaires, et qu'il estextrêmement rare qu'elles décèlent une vérité nette et précise.

L'examen desqualités et des défauts des épop­tes sera le sujet de la séance suivante. Onsera étonné de voir qu'ils sont souvent assujettis par leur situationmême à être vertueux sous une face et vicieux sous uneautre. Toutefois nous remarquerons que ces qualités et ces défauts, tout enayant la même nature, ont néanmoins des nuances différentes, et qu'enraison de cela tous les époptes ne sont ni également louables ni égalementblâmables. Ce sera déjà annoncer que ces vertus et ces petits vices ontrarement des rapports avec la conduite de leur état de sensa­tions. Nous yobserverons même d'ordinaire que la personne dans l'état de veille esttout à fait différente de la personne dans l'état de sommeil.

Nous nous occuperonsimmédiatement après de la vertu de la concentration occasionnelle, etnous ferons voir que ce genre de traiter les malades est souvent avantageux,quelquefois nul, et parfois extrêmement dangereux et funeste. Cedéveloppement fera apprécier à sa juste valeur cet imprudent aphorisme,qui dit que le magnétisme ne peut procurer que du bien-être. On ysentira que souvent, avec les meilleures intentions, on se rend coupable desuites funestes en établissant des règles ou des principes sur un art ousur une science dont on avoue ingénument ignorer la profondeur. Nous ydécouvrirons aussi bien d'autres abus, qui, par l'adoption de faussesobservations, se sont depuis près de quarante ans introduits dansl'usage et dans l'application de la concentration occasionnelle.

La manière dediriger et de consulter les époptes, seul moyen qui décèle le génie etle mérite des concentrateurs, occupera notre atten­tion dans la séancesuivante. Nous y indique­rons particulièrement tout ce que nous auronspu puiser dans notre étude, dans nos observa­tions et dans nos expériences,pour indiquer la route de cet inextricable labyrinthe en préve­nant que plus onsait dans cette profession, plus on a besoin de savoir, et qu'une indicationgéné­rale est toujours une méthode erronée. Nous y observerons qu'une scienceuniverselle ne peut jamais être assujettie à des principesparticuliers, et qu'en raison de sa source elle enferme dans son sein destrésors aussi inépuisables qu'est inépuisable la fécondité de la nature môme.

11. — Nous descendrons ensuite à laconsidé­ration des difficultés attachées aux fonctions du concentrateur. Cettetâche sérieuse et digne de la plus grande attention, relèvera lacoupable imprudence de ceux qui, sans aucune connais­sance de la concentrationoccasionnelle, se font un amusement, non seulement de soigner les époptes, maisaussi de traiter par leur minis­tère des malades de toute espèce.Nous remar­querons que, si l'on ignore ce qu'est cette con­centration, on doitnécessairement employer des moyens pernicieux comme bons, et s'expo­serà causer la mort des époptes plutôt que d'al­léger leurs maux, et, ens'en rapportant aveu­glément à leurs décisions disparates, causer aussicelle d'autres malades.

De ce sujet nouspasserons à l'examen de ce que sont la vie, la santé et la maladie.Cette recherche nous fournira de grandes lumières sur les effets de laconcentration occasionnelle. On y trouvera que tous les principes qui déve­loppentla théorie de l'état des époptes, sont recommandés par la nature môme, en lesmettant en exécution dans sa marche et dans ses procé­dés ; et que ladifférence entre les époptes et la nature ne consiste qu'en ce que la secondeagit par un instinct et les premiers par une direc­tion.

Après cetentretien, nous approfondirons la nature des évanouissements et surtout cellede la catalepsie, états qui sont dans une opposition diamétrale avec la causedu sommeil lucide et de ses accessoires, et qui néanmoins dépassent en luciditécelui des époptes. Nous en avons assez dit dans l'Introduction ; mais ce quenous en dirons alors finira par jeter un grand jour sur la cause de leurdéveloppement.

Nous nousoccuperons, après nos observa­tions sur cette image, de la mortmême, ce terme fatal de l'existence de l'homme. Les réflexions et leslumières que nous fournira cette recher­che, auront le mérite de nousoffrir mille con­solations utiles sur la solidité de la nature humaine, quoiquele vulgaire n'y trouve qu'une fragilité alarmante par l'insuffisance de savoirla soigner dans ses besoins. On sera forcé de convenir que la plupart de ceuxqui meurent avant la décrépitude sont moins abandonnés par la nature qu'enlevéspar la tyrannie de l'ignorance.

La séance suivantesera consacrée à une réca­pitulation de tout ce qui concerne la cause dusommeil lucide et de ses accessoires. Nous n'en­treprendrons ce travail quepour mettre sous un seul coup d'œil tout ce qui est épars çà etlà, et qui peut avoir l'air de ne pas se lier. Par ce moyen on seraà même de juger avec facilité tout ce qui peut y être défectueuxet éloigné de son but.

12. — Nousdémontrerons ensuite que le sommeil lucide et ses accessoires étaient l'un desmystères des anciens. Les preuves que nous fournirons à l'appuide cette vérité seront pui­sées dans les notions mêmes que nous transmetl'histoire sur ces fêtes célèbres, et dans ce que nous savons dela conduite des prêtres d'Ès­culape à Epidaure. Cetteséance aura le mérite de décider en partie une question qui, depuis longtemps agitée inutilement par les savants, n'a pasencore été résolue d'une manière satis­faisante, malgré toutes lesrichesses de l'érudi­tion dont ils ont toujours étayé leurs recher­ches etleurs opinions.

Le développement quenous donnerons à ce que les anciens appelaient la descente auxenfers, jettera encore un nouveau jour sur le sujet de la séance précédente.Il serait impossible, il faut en convenir, que les grands hommes qui se sontoccupés de déchiffrer cette énigme, eussent pu, dans l'ignorance absolue del'existence du sommeil lucide et des phénomènes qui l'accom­pagnent,comprendre le sens des passages des anciens auteurs dont ils étayent, chacunà sa guise, leurs opinions entre-choquantes, quoique extrêmementingénieuses. Si de nos jours ce que développent les époptes paraît incroyableà beaucoup de monde, maigre la publicité et l'évidence des sens qui onttoute une autorité pour en constater l'authenticité, à plus forte raisondevait-on être éloigné même de le soup­çonner en ne l'apprenant quepar les témoi­gnages obscurs et mystiques des auteurs qui, peut-être,ignoraient eux-mêmes la précise signi­fication de ce qu'ils voulaientdire.

Apres ce travailnous chercherons à décider l'état caractéristique des sibylles et desoracles de l'ancienne Grèce. Cette tâche ne sera point difficileà remplir d'après les lumières que fournissent les séancesprécédentes. On verra que les entraves que les opinions contradictoires dequelques auteurs modernes y mettent, ne sont que légères et frivolesdevant des motifs décisifs. Nous démontrerons même que ceux des anciensqui ont voulu attaquer la prévision des sibylles,en ont reconnu la réalité, et qu'ils ferment la bouche à quelquestéméraires qui ont prétendu même nier leur existence.

La recherche sur le géniede Socrate, qui a fait tant de bruit, même parmi les Pères del'Eglise, sera, dans la séance suivante, l'objet de notre attention. Nousdémontrerons que ce célèbre philosophe n'était ni inspiré, nipossédé, mais simplement cataleptique, c'est-à-dire, atteint d'unemaladie dont nous avons déjà donné dans l'Introduction quelques notionssuperficielles. Nous y remarquerons que, si la pureté de ses mœurs etl'étendue de son savoir lui avaient fait des partisans, sa profession depolythéisme ne pouvait manquer de lui procurer aussi des antagonistes surl'exercice de sa prévision, quoique ce puisse aussi être un don gratuit.

13. — A cetteoccasion, nous jetterons aussi immédiatement après, un coup d'œilsur les prétendues inspirations du célèbre Swedenborg, qui, dans lesderniers temps essaya de donner une nouvelle législation religieuse à laSuède. Nous verrons que cet homme aussi recomman­dable que Socrate,n'était rien moins que cata­leptique comme lui et que toutes ses révélationsn'étaient que des idées intuitives, propres à son état, mais puiséesoriginairement dans les idées de son état sensitif. Nous ne porterons notrejugement sur lui que d'après ses écrits mêmes, et nousexpliquerons tout ce qui parait sur­naturel dans ses actions et ses paroles,d'après les principes qui appartiennent à l'état de cata­lepsie.

Jeanne d'Arc, ditela Pucelle d'Orléans, et sainte Thérèse attireront nos regards,après que nous nous serons entretenus deSwedenborg. Nous démontrerons que la différence qui existe entre ces deuxpersonnes célèbres et celles qui deviennent intuitives par le sommeillucide ou la catalepsie est si énorme, qu'à moins d'être dépourvude tout bon sens, on ne peut confon­dre les unes avec les autres, comme sitoutes appartenaient à la même catégorie. C'est une téméritéimpardonnable que d'oser enseigner tout sans donner des preuves qu'on en saitassez.

Cette apologie nousfera la loi d'établir ensuite la grande distance qui existe entre le sceau desprophéties et des miracles et les phé­nomènes du sommeil lucide et de lacatalepsie. cette discussion jettera un grand jour sur ces bases del'inspiration surnaturelle qui ne parais­sent pas avoir été assez bienconsolidées, faute d'avoir connu les différents états de l'homme. On y verraque tout ce qui est naturel porte une empreinte étrangère au cachet dela nature, et que même la puissance infernale, qui est beaucoupsupérieure à celle de la nature, n'en a jamais pu imiter lesemblèmes. Le vulgaire seul peut en confondre les apparences. Unepersonne pénétrée des principes de la religion en saisit les différences aupremier coup d'œil.

A la suite de cesobservations, nous parlerons un peu des motifs de crédibilité attachés auxphénomènes du sommeil lucide et de la cata­lepsie, pour faire voir auxignorants et aux esprits forts qu'ils ont en eux-mêmes toutes les preuvesde leur réalité, outre celles qu'ils pui­sent dans le témoignage externe. Cesujet sera mis dans une telle évidence que, s'il n'est pas reçu comme unevérité, il acquerra du moins des droitségaux à ceux que les sens ont sur l'esprit. L'incrédule, s'il estd'accord avec le témoignage de sa propre conscience, sera dès lors forcéd'y reconnaître une réalité aussi frap­pante que celle de l'existence descorps.

14. — Laconsidération de la nature des brutes entrera dans notre entreprise, pour qu'onpuisse prononcer sur la condition humaine avec con­naissance de cause. Nousnous en occuperons immédiatement après la séance précédente. Nous enapprofondirons l'intellectuel et le matériel : nous démontrerons que la bruten'a éprouvé aucun changement dans sa constitution primi­tive, et nous seronsforcé de conclure que, pro­portion gardée entre elle et l'homme, la pre­mièreest plus souple que le second à la voix de la nature individuellesurtout dans l'observance de deux de ses principaux préceptes : Conserve-toiet multiplie-toi.

Ce sujet nousfrayera le chemin pour porter notre jugement sur le système de la métem­psycose,système qui a tant souri à plusieurs peuples de l'antiquitéet qui sourit encore à quelques-uns des modernes. Nous l'exposeronssuccinctement dans la séance suivante tel qu'il a été conçu par soncélèbre auteur, et nous le réfuterons de même, ainsi que lesannonces de quelques époptes suédois, qui y ont fait des allusionsextrêmement ridicules. Ce sujet n'atti­rera notre attention que parrapport à l'opinion des philosophes de la plus haute antiquité sur lanature des âmes humaines et de celles des brutes.

Nous mettrons ladernière main à l'ou­vrage par une conclusion qui roulera sur plu­sieursavis importants qui découlent de la gravite même du sujet. Si les raisonset les réflexions que nous produirons dans le cours de cette entreprise peuventavoir le mérite de persuader le lecteur, nous osons espérer que nos recom­mandationsseront accueillies avec un intérêt égal au zèle qui nous encourageà ce travail aussi pénible qu'ennuyeux. Nous prévenons que ce que nousavons à y traiter n'est nullement flat­teur pour ceux qui consacrentleur temps à l'étude du sommeil lucide et de ses accessoires.

 

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